Un roman que j'ai commencé sans jamais finir, manque de soutien je pense. Depuis un an je me suis mis à écrire complètement autre chose, ue sorte de réflexion philosophique que j'ai intitulée "Mémo", que j'aurais fini le 8 avril 2008.
Genre: fantastique
Chapitres:7
Voici le chapitre 1, en espérant que ça plaise;
1-Le jeune homme regardait la mer.
2-« Tibesis ! Toi, tu peux être fier. Tu es parvenu à tes fins, tu es devenu un grand homme. » Puis se tournant vers la foule, l’orateur déclama :
« Celui-ci est un exemple pour vous ! Regardez-le ! » La foule voit un vieil homme courbé sous le poids de son âge, malgré ses accomplissements. Puis s’élève une voix :
« C’est un étranger ! Il n’a rien à faire ici !
- Il a combattu pour nous.
- L’issue d’une bataille ne dépend pas d’un homme, elle dépend des Dieux !
- Toi qui parle comme moi, pourquoi reste-tu en bas ? Viens donc sur l’estrade, tout le monde t’entendra, tout le monde te verra, et quand tu seras monté, tu expliqueras comment une bataille peut être gagnée sans hommes ! »
Des rires pointent dans la foule, mais l’homme monte quand même. Il est assez grand, il porte ses cheveux noirs comme le couvre-chef d’un corps habitué à l’étude. Il est peut-être un peu gros, mais cela ne le gêne pas, car il n’a pas beaucoup d’occasions de s’exercer. Une fois en haut, il contemple son peuple comme le ferait un intellectuel : avec un soupçon de dégoût. Cet homme n’aime pas les autres. Mais il ne peut s’empêcher de vouloir les aider, il prend donc la parole :
« Il y a quelque chose qui ne va pas dans ce que nous faisons : d’accord, cet homme est, ou fut, un grand, digne d’appartenir à notre ville, mais il ne l’est pas au point de mériter l’éloge d’un orateur et les hourras de la foule, quand tant de malheurs sévissent encore dans la cité. Mais enfin, c’est à vous de choisir, comme toujours, bien sûr.
- Comme tu l’as dit, c’est au peuple de choisir »
3-La mer était haute, et l’heure avançait, quand enfin arriva ce que l’homme attendait : Un personnage habillé de noir s’avança vers lui et lui tendit un message : il blêmit en le lisant. Quand il releva la tête, il n’avait plus ce visage inexpressif et dur qu’il avait auparavant, mais il affichait une terrible expression où s’entremêlaient une colère sans bornes et un désespoir profond : « C’est bien la fin. Peut-être que finalement les Dieux m’ont jugé trop faible. Ou peut-être n’existent-ils tout simplement pas. » Il prononça ces mots en se tournant vers la mer qu’il surplombait, et s’y jeta quand il les eut dits. L’homme en noir le regarda tomber puis scruta les flots où le jeune homme s’était noyé. « J’y avais bien cru pourtant. » Et il resta là jusqu’à ce que la nuit soit totalement tombée.
4-Le peuple avait choisi : il distribua ses hourras puis s’occupa de ses problèmes. Il s’agissait de remédier au profond malaise qui sévissait dans les banlieues de la ville, où nombre des habitants n’étaient pas citoyens et n’avaient pas le droit de recevoir l’argent de la ville pour leur travail.