les éditeurs

Tétralogie est un terme employé en principe pour le théâtre ou l'opéra. Saga conviendrait mieux il me semble pour une oeuvre littéraire.

j'ai vu ce terme ( tétralogie) employé pour la saga ( enfin tétralogie selon l'éditeur) Kitty Lord...mais c'est vrai qu'un tel terme n'est pas du tout courant dans le monde littéraire.

Je l'avais jamais entendu (ni lu!) Honte à moi !

c'est pas vraiment une honte, je le connais que depuis un ou deux avec Kitty Lord donc. ça m'avait pas mal étonné !

C'est sûr, ce n'est vraiment pas un mot courant... Enfin bon, je préfères "Saga" !

Et bien grace a vous arthur je me souvient ou je l'ai lu !

C'est pour l'opera de Richard Wagner : L'Anneau du Nibelung .

Sinon voici ce qu'ils disent sur wikipedia :

Citation :

Tétralogie :

-L'Anneau du Nibelung est une œuvre de Richard Wagner composée de quatre opéras (trois journées et un prologue).
-Tétralogie désigne en littérature un roman en quatre tomes
-Une Tétralogie est le nom donné chez les anciens Grecs à une réunion de quatre pièces dramatiques.

voila Wikipédia clos la discussion...;)

Oui, même si on s'est un peu, beaucoup écarté du sujet du début !

:affraid: Ahlala fait pas son role l'admin :lol!:

Pour revenir aux editeurs :

Comment gagne t'il de l'argent ?
Il prenne un pourcentage sur les ventes du livre ?
Si oui toujours le meme ?

Oooh ! Tu t'es cresé la cervelle pour avoir toutes ces questions ?

lol > la mienne :

- Gagnent t-il plus que les auteurs ?

Alex pour répondre à ta question, les éditeur prennent en effet un pourcentage sur les bouquins. Je ne sais pas exactement de combien. Il parait que celui d'un auteur est de 10% du livre, celui du libraire de 25 à 35% du livre et puis le reste doit être pour l'éditeur mais c'est aussi un peu plus compliqué que ça...

10 % pour l'auteur :shock: !!!
C'est l'arnaque ...

euh bah oui enfin je crois que c'est à peu près ça le pourcentage. Mais il c'est pour ça qu'en général, un auteur à un job à côté.

de toute façon c'est inévitable ! A moins qu'on puise publier soit même ses bouquins -__-"

alex! a écrit:

:affraid:
Comment gagne t'il de l'argent ?
Il prenne un pourcentage sur les ventes du livre ?
Si oui toujours le meme ?

Je vous donne quelques chiffres (édifiants ! ) En jeunesse la moyenne du % de l'auteur est de... 5 %. Mais oui, moitié moins qu'en littérature générale. Cela veut donc dire que quelque fois c'est 4. On peut trouver du 6 ou du 7. Pas au-delà, sauf pour les auteurs les plus connus qui négocient des a-valoirs plus importants et des droits progressifs qui montent plus haut (5 % de 1 à 10 000 ventes, 6 % jusqu'à 30 000 et 8 % au-delà). Ca c'est un contrat dit " correct " au sens où on ne peut guère faire mieux. Il faut se rappeler que jusqu'à une période récente (et encore aujourd'hui trop souvent malheureusement) écrivain n'était pas considéré comme un métier. C'était plutôt une sorte de passion, dont les profits ne devaient se compter qu'en gloire et plaisir nombrilique. Cela change peu à peu, grâce notamment à l'action de la Charte des auteurs et illustrateurs (une association professionnelle).
L'éditeur a beaucoup de frais à couvrir et des actionnaires à rémunérer. Le problème, c'est qu'on tire sur les prix du livre. L'argument qu'on entend souvent quand on demande une augmentation, c'est que "votre demande est légitime, mais si je vous augmente, je serais obligé de vendre les livres plus chers" (20 ou 30 cts :scratch: ). Que voulez-vous qu'on réponde ? Certains auteurs militent pour obtenir une rémunération plancher de 50 cts par livre vendu. Personnellement, je suis plutôt favorable à la progressivité : 5 % sur le premier tirage pour partager le risque de l'éditeur, puis 6 et 8 % (voire 10 si la notoriété de l'auteur le justifie).

C'est encore moins que je ne le croyais alors...je comprends pourquoi tu dois publier autant de livres en un an si tu veux vivre...

Il est évident que si un écrivain veut vivre de sa plume, il doit devenir un stakanovist de la plume. En vérité, le plus souvent, il a d'autres activités. Par exemple, il va dans les établissement scolaires animer des ateliers d'écriture, ou il peut donner des textes à la presse ou s'occuper d'un salon du livre. Les possibilités ne sont pas nombreuses, mais elles existent, et nous permettent ainsi de vivre un peu mieux qu'un RMIste.

Merci pour ces information Arthur , une autre question me vient :

Cela ne vous a t'il pas un peu decourage quand vous avez su cela ?

Au début, on est surtout heureux d'avoir réussi à se faire publier. Les préoccupations financières n'arrivent que plus tard, quand on commence à croire qu'on peut en faire son métier. Alors, oui, ça devient une source de soucis. Le découragement, s'il y en a, vient me concernant plutôt d'autres raisons. Ex. quand on va dans une grande librairie (je ne cite pas de marque), dans laquelle quelques mois auparavant on a consacré un samedi entier à faire une animation dédicace, dans l'espoir, au moins que le libraire suivrait notre actualité ("travaillerait" nos livres, comme on dit dans le métier) et qu'on s'aperçoit, à Noël, qu'il ne met en avant sur ses tables que du livre anglo-saxon... ça décourage.

oui c'est pas vraiment sympa en même temps eux aussi cherche à vendre et sans doute on t'il plus d'espoir dans les livres des anglais...pas dur, ils se ressemblent tous lol