| | Ebauche ! = L'Héritage des Dieux | |
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Auteur | Message |
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alex! Admin
Nombre de messages : 293 Age : 33 Style préféré : SFFF Autres : Policier, aventures, historique... Date d'inscription : 10/08/2007
| Sujet: Re: Ebauche ! = L'Héritage des Dieux Jeu 15 Nov 2007, 22:11 | |
| Enfaite c'est chiant a chaque fois que je me met dessus je vois pleins de détails a changer en relisant : j'apporte pleins d'amélioration ! D'ailleur le déroulement de l'histoire a completement changé depuis le tout début ... C'est une autre histoire on peut même dire ! A par le prologue qui ne change pas malgrès le fait que j'ai apporté les ajouts et quelques modifications ...
Je vais donc commencer par remettre le prologue encore une fois !
Le voici :
Prologue
D'après la légende c’est en Trikène, chaîne de montagne située au nord-est de Faeltridir, où les dieux auraient conçus le peuple des Nains. Et cela bien avant l’apparition des tout premiers Elfes et Humains. A une époque inconnue pour tout être vivants, celle-ci ayant était perdue au fil du temps des mémoires. Bien que certains érudits se risquent à suggérer que celle-ci pourrait se situer environ deux milles avant l’apparition des Hommes. Les Nains pour remercier les Dieux de les avoir créés, leurs auraient offert de splendides cadeaux. Ces présents se trouveraient être les plus belles armes et armures fabriqués dans l’histoire de l’humanité. Très convoités par les Dieux pour leur valeur elles l’étaient aussi car elle seraient incassables… Les Dieux auraient même ajouté certains attributs magiques à ces objets de guerre. Cependant seul eux seraient en mesure d'user de ces pouvoirs, tout simplement grâce à leur magie. Dans les récits transmit à l’écrit chez le petit peuple, on peut lire que Dieux apparaissait parfois sur Terre… Prenant tel ou tel partie lors des batailles et ainsi aidant une tribut pendant les combats. Mais cet époque est révolue, les Dieux n’interviennent plus dans les conflit depuis l’arrivé des Humains et des Elfes. Bien que d’après certains des Dieux auraient engendré des progéniture en mettant en ceinte des femmes lors de relations … Et des Descendant des ces demi-dieux roderaient encore. Les touts puissants auraient aussi par mégardes oubliées quelques unes de leurs affaires lors de leurs séjours sur Faetridir, le monde ou vivent les Humains, Nains et Elfes. Certains osent même dire que des armes ou reste d’armures passerait de bras en bras dans les tavernes à la solde des gagnants, des nombreux jeux de dé ou de chance, inconscient de la valeur de cet objet. On ouit dire aussi que les Descendants pourraient manier les fabuleuses armes qui seraient leur héritage, mais encore faudrait t'il qu'ils soient magicien pour réussir à éveiller leurs pouvoirs enfouis…Mais la magie ne vient t’elle pas des Dieux ? ******** Une fleur s’épanouit, somptueuse, délicate elle rayonnait aux lueurs du soleil matinal. Tout le contraire de la mort cette fleurs représentait l’espoir d’un vent vif et grandissant qui embraserait a coup sûr tout éléments obscures. Bourgeonne naît du noir de la profondeur se révélant à la lumière des astres. Et dire que cette fleurette n’était d’autres qu’un corps pur s’épanouissant a l’ombre des ténèbres. Maudit par sa naissance elle se révélait être un ange guidé par l’Espoir en personne. Cet espoir venant du Maestro tel il dompte le taureau avant de l’abattre. Maître de la connaissance et du savoir, cet Humain semblait plus Elfes qu’autre chose mais n’était rien sans l’aide de son guide. Le berger de l’humanité avait trouvé l’enfant abandonné à l'obscurité, il était son espoir. Décisif dans l’avenir du monde il consentit à le récupérer et le sauver de l’Enfer de sa destinée. Changeant ainsi le cours de sa vie il y introduit le bonheur et les plaisirs. Au même moment mais à un tout autre endroit, les dieux de l’enfer s’amusent… Encore et toujours ! Un destrier et son maître plongèrent sans hésiter dans la l’obscurité de la forêt. Un léger sentiment de peur s’empara du cheval, son maître le fit accéléré sentant lui aussi une menace planante. Il n’aurait pas dû se trouver la sans gardes, son père lui répétait sans cesse mais celui-ci bravait l’interdît a chaque fois qu’il lui en était possible. Cette fois ci il s’en était allé à Jarguène, une ville a deux heures de cheval où jeux d’argent et bordels régnaient en maître. Ayant un peu trop joué, il en revenait pressé devant être rentré avant l’aube chez lui pour que ses parents ne s’aperçoivent pas de son absence. « J’aime pas cette trouée, mais si je fais un détour j’arriverais en retard a coups sûr » pensa t’il en observant les alentours. Silencieuse, rapide, précise, fluide, meurtrière la flèche atteignit son but sans ciller. Pas un bruit ne vint troubler le silence de la profonde nuit. Le cavalier se pencha en avant, le cheval ralentit, s’arrêta, attendit, ne repartit pas, attendant un ordre de son maître. Cet ordre ne vint pas, la nuit continua, le destrier sentant un danger se mit à hennir. Silencieuse, rapide, précise, fluide, meurtrière la seconde flèche atteignit son but sans ciller. Le calme retomba dans la sombre clairière, de hauts et gros sapins l’entourant. Malgré la nuit le tireur semblait atteindre ses cibles sans aucun mal. Quelques minutes passèrent sans que rien ne bouge, avant que l'archer se décide enfin à parler à son partenaire. " On avance ? " s'exprima t'il tout en rangeant ses flèches et son arc dans un vieux " Et comment ! " articula le second. Deux grandes ombres sortirent du sous-bois, invisibles pour tout humains étant entièrement vêtu de noir, une cape les recouvrait de la tête aux pieds. Sans un seul petit craquement de brindilles, elles progressèrent jusqu'au cadavre. Arrivées sur place elles le fouillèrent et sortir de son sac un vieux marteau plus abîmé que neuf. Poussiéreux, le fer était rongé par la rouille, l'arme ne semblait avoir était utilisé pour la dernière fois il y a bien longtemps. De style ancien, elle paraissait lourde et pas très maniable pour une personne normale. " C'est bon je l'est trouvé " signala une des deux. La deuxième lui fit un signe de la tête lui montrant qu'elle avait compris, puis souffla : " Dans ce cas hâtons nous de repartir ". " Oui, partons l'orée se fait " reprit l’autre. Craignant de se faire repérer au passage d’un paysan allant cultiver ses champs de bonne heures elles repartirent sans un bruit, mais de vive allure dans la pénombre des bois. Les oiseaux recommencèrent doucement à chanter alors que le jour se faisait petit à petit dans la clairière. La journée promettait d’être belle, enfin pas pour tout le monde … Voila !!! | |
| | | alex! Admin
Nombre de messages : 293 Age : 33 Style préféré : SFFF Autres : Policier, aventures, historique... Date d'inscription : 10/08/2007
| Sujet: Re: Ebauche ! = L'Héritage des Dieux Jeu 15 Nov 2007, 22:22 | |
| Et voici le début du chapitre 1 :
Pas encore vriament retravaillé :
Chapitre 1 : L’évasion
Après avoir vérifié maintes et maintes fois que ses parents dormaient bien, Martin pu enfin sortir de sa chambre sans risque de se faire repérer ayant auparavant prit soin de mettre des affaires chaudes et confortables ainsi qu’une longue cape. Il se mit à penser à la nuit de folie l’attendant. Ses parents ne voulaient pas qu’il sorte seul la nuit, en ville et plus particulièrement dans les tavernes. Soi-disant parce qu’il était le Prince hériter du Royaume de Mitrid. La seule condition pour qu’il sorte était qu’il aille seulement dans certaines tavernes prédéfinies à l’avance et qu’il soit accompagné de cinq gardes minimum. Ce qui énervé passablement celui-ci ; pensant qu’il n’y avait aucun intérêt a sortir accompagné de cinq chiens de gardes armés jusqu’au dents. Et faisant fuir toutes les personnes intéressantes pour lui, comme les joueurs de dés, parieurs et autres brigands. Et oui les brigands ont toujours pleins d’argent sur eux, et parfois d’étranges objets et armes …Cependant Martin était bien décidé à pour une fois s’amuser, c’est pour cela qu’il tentait ce soir de s’enfuir du château. Il prévoyait de se rendre dans une petite ville située à une demi-heure de Mitridan à cheval et à allure normal. Comme cela il était presque sûr de ne pas trouver de gardes pouvant le reconnaître et pourrait trouver tranquillement une auberge accueillante. Se retrouvant dans un long et sinueux couloir il se mit à marcher aussi discrètement que possible. Tel un prédateur chassant du gibier il prit grand soin de ne pas se faire repérer par les gardes. Après une demi-heure de stress, il se retrouva enfin devant les écuries. Choisissant le cheval lui paraissant le plus apte à la vitesse pur sur court trajet. Martin s’en alla par une porte dérobé du rempart dont il avait réussit à se procurer un double des clés, bien des années auparavant. Et c’est enfin après une courte cavalcade qu’il se retrouva à l’entrée de la petite ville. Val de Mitridan c’est développé grâce à sa proximité avec la capitale du Royaume de Mitrid. La petite cité est la plus grande garnison de Mitrid, elle assure ainsi grâce à sa proximité la défense de Mitridan pouvant accueillir moins de soldats. Elle s’est donc spécialisée dans la fabrication d’armes, boucliers et armures. On y retrouve ainsi tous les meilleurs forgerons du Pays. Mais ce n’est pas la plus grosse particularité de cette ville. En effet un énorme Monastère avec plus de cent hectares de Terre se trouve à proximité. L’entrée principale touchant les beaux quartiers de la ville, le parc lui s’étant en dehors entouré de haut et large mur de pierre. Les bâtiments du Monastère s’étendant dans le parc près de la porte principal. D’après les rumeurs cette demeure abriterait une dangereuse secte. Mais Martin lui à déjà vu certain de ses membres demander audience a son père, le questionnant plusieurs fois a ce sujet il n’avait obtenue que cette réponse : « Mon fils tu est trop jeune pour que je te le dise, bientôt tu saura ». Or ce bientôt lui était promis pour dans quelques jours, depuis le temps qu’il attendait d’en soir plus. Il allait enfin avoir une réponse à ses questions qui crépitaient en son esprit. Sortant de ses rêveries le Prince s’aventura dans la rue principal et choisit l’auberge lui paraissant la plus animé. Il lassa son cheval à l’écurie puis rentra a l’intérieur du bâtiment, rentrant il abaissa sa cape dévoilant un visage fin, mais sans particularités, ses cheveux étant marron tout comme ses yeux. Grand et svelte il devait être âgé de 16 ans. S’avançant jusqu’au bar il commanda une bière puis observa les groupes autour de lui tout en la sirotant. L’ayant finit il s’avança vers une groupe ou l’on jouait au jeu de dé. | |
| | | alex! Admin
Nombre de messages : 293 Age : 33 Style préféré : SFFF Autres : Policier, aventures, historique... Date d'inscription : 10/08/2007
| Sujet: Re: Ebauche ! = L'Héritage des Dieux Mer 21 Nov 2007, 11:48 | |
| J'y pense j'ai nefin trouvé un titre ! Cela serait : L'Héritage des Dieux | |
| | | Maxime Admin
Nombre de messages : 1039 Age : 31 Livre préféré : N'en citer que quelques-uns serait une offense envers les autres. Je préfére donc n'en citer aucun. Style préféré : Fantasy (Fantastique) ; Classique ; Style de Vie Date d'inscription : 27/07/2007
| Sujet: Re: Ebauche ! = L'Héritage des Dieux Dim 09 Déc 2007, 18:27 | |
| Ca se tient. Le titre correspond parfaitement à ton début d'histoire. C'est dommage que personne d'autre ne réponde... | |
| | | alex! Admin
Nombre de messages : 293 Age : 33 Style préféré : SFFF Autres : Policier, aventures, historique... Date d'inscription : 10/08/2007
| Sujet: Re: Ebauche ! = L'Héritage des Dieux Dim 09 Déc 2007, 21:22 | |
| Bah en même temps lire sur un ordinateur je comprends que cela soit chi**** ! | |
| | | Maxime Admin
Nombre de messages : 1039 Age : 31 Livre préféré : N'en citer que quelques-uns serait une offense envers les autres. Je préfére donc n'en citer aucun. Style préféré : Fantasy (Fantastique) ; Classique ; Style de Vie Date d'inscription : 27/07/2007
| Sujet: Re: Ebauche ! = L'Héritage des Dieux Lun 10 Déc 2007, 10:52 | |
| Oui, mais c'est un effort minime... Temps-pi ! | |
| | | alex! Admin
Nombre de messages : 293 Age : 33 Style préféré : SFFF Autres : Policier, aventures, historique... Date d'inscription : 10/08/2007
| Sujet: Re: Ebauche ! = L'Héritage des Dieux Mar 01 Jan 2008, 17:01 | |
| Je remet tout car je pense avoir fait des modifications ! - Spoiler:
Prologue « …D'après la Légende c’est en Trikène, chaîne de montagne située au nord-est de Mitrid, que les dieux auraient conçus le peuple des Nains. Et cela bien avant l’apparition des tout premiers Elfes et autres Humains. A une époque inconnue de tout être vivants, celle-ci ayant était perdue au fil du temps et des mémoires. Bien que certains érudits se risquent à suggérer que celle-ci pourrait se situer environ deux milles avant l’apparition des Hommes. Les Nains pour remercier les Dieux de les avoir créés, leurs auraient offert de splendides cadeaux. Ces présents se trouveraient être les plus belles armes et armures fabriqués dans l’histoire de l’humanité. Très convoités par les Dieux pour leur valeur, elles l’étaient aussi car elles étaient parait t’il, incassables… Les Dieux leurs auraient même ajouté certains attributs magiques les faisant devenir ainsi de véritables faucheuses de vie. Cependant seul eux seraient en mesure d'user de ces pouvoirs, tout simplement grâce à leur magie. Dans les récits transmit à l’écrit chez le petit peuple, on peut lire que Dieux apparaissait parfois sur Terre… Prenant tel ou tel partie lors des batailles et ainsi aidant une tribut pendant les combats. Mais cet époque est révolue, les Dieux n’interviennent plus dans les conflit depuis l’arrivé des Humains et des Elfes. Bien que d’après certains des Dieux auraient engendré des progéniture en mettant en ceinte des femmes lors de relations … Et des Descendant des ces demi-dieux roderaient encore. Les touts puissants auraient aussi par mégardes oubliées quelques unes de leurs affaires lors de leurs séjours sur Mitrid, le monde ou vivent les Humains, Nains et Elfes. Certains osent même dire que des armes ou reste d’armures passerait de bras en bras dans les tavernes à la solde des gagnants, des nombreux jeux de dé ou de chance, inconscient de la valeur de cet objet. On ouit dire que les descendants, autrement nommé Héritiers pourraient manier ses fabuleuses armes qui seraient leur héritage. Mais encore faudrait t'il qu'ils soient magicien pour réussir à éveiller leurs pouvoirs enfouis…Mais la magie ne vient t’elle pas des Dieux ? ». Barthélemy, discours d'intromission à la Chevalerie. ********** Une fleur s’épanouit, somptueuse, délicate elle rayonnait aux lueurs du soleil matinal. Tout le contraire de la mort cette fleurs représentait l’espoir d’un vent vif et grandissant qui embraserait, à coup sûr, tout éléments obscures. Et dire que cette vie n’était d’autres qu’un corps pur s’épanouissant à l’ombre des ténèbres. Maudit par sa naissance elle se révélait être un ange guidé par l’Espoir en personne. Cet Humain semblait plus Elfes qu’autre chose mais n’était rien sans l’aide de son guide. Le Berger avait trouvé l’enfant abandonné aux portes de l’obscurité, il était son espoir. Décisif dans l’avenir du monde il consentit à le récupérer et le sauver de l’Enfer de sa destinée. Changeant ainsi le cours de sa vie il y introduit le bonheur et les plaisirs. Au même moment mais à un tout autre endroit, les dieux de l’enfer s’amusent… Encore et toujours ! Un destrier et son maître plongèrent sans hésiter dans la l’obscurité de la forêt. Un léger sentiment de peur s’empara du cheval, son maître le fit accéléré sentant lui aussi une menace planante. Il n’aurait pas dû se trouver la sans gardes, son père lui répétait sans cesse mais celui-ci bravait l’interdît a chaque fois qu’il lui en était possible. Cette fois ci il s’en était allé à Val de Mitridan, une ville a une demi-heures de cheval où jeux d’argent et bordels régnaient en maître. Ayant un peu trop joué, il en revenait pressé devant être rentré avant l’aube chez lui pour que ses parents ne s’aperçoivent pas de sa fugue nocturne. « J’aime pas cette trouée, mais si je fais un détour j’arriverais en retard à coups (c ) sûr » pensa t’il en observant les alentours. Peut-être aurait t’il du suivre sa pensée. Silencieuse, rapide, précise, fluide, meurtrière la flèche atteignit son but sans ciller. Pas un bruit ne vint troubler le silence de la profonde nuit. Le cavalier se pencha en avant, le cheval ralentit, s’arrêta, attendit, ne repartit pas, attendant un ordre de son maître. Cet ordre ne vint pas, la nuit continua, le destrier sentant un danger se mit à hennir. Silencieuse, rapide, précise, fluide, meurtrière la seconde flèche atteignit son but sans ciller. Le calme retomba dans la sombre clairière, de hauts et gros sapins l’entourant. Malgré la nuit le tireur semblait atteindre ses cibles sans aucun mal. Quelques minutes passèrent sans que rien ne bouge, avant que l'archer se décide enfin à parler à son partenaire. - On avance ? S'exprima t'il tout en rangeant ses flèches ainsi que son arc. - Et comment ! Articula le second. Deux grandes ombres sortirent du sous-bois, invisibles pour tout humains étant entièrement vêtu de noir, une cape les recouvrait de la tête aux pieds. Sans un seul petit craquement de brindilles, elles progressèrent jusqu'au cadavre. Arrivées sur place elles le fouillèrent et sortir de son sac un vieux marteau plus abîmé que neuf. Poussiéreux, le fer était rongé par la rouille, l'arme semblait avoir était utilisé pour la dernière fois il y a bien longtemps. De style ancien, elle paraissait lourde et pas très maniable pour une personne normale. - C'est bon je l'est trouvé, signala une des deux. La deuxième lui fit un signe de la tête lui montrant qu'elle avait compris, puis souffla : - Dans ce cas hâtons nous de repartir. - Oui, partons l'orée se fait, reprit l’autre. Craignant de se faire repérer au passage d’un paysan allant cultiver ses champs de bonne heures elles repartirent sans un bruit, mais de vive allure dans la pénombre des bois. Les oiseaux recommencèrent doucement à chanter alors que le jour se faisait petit à petit dans la clairière. La journée promettait d’être belle, enfin pas pour tout le monde … Chapitre 1 : L’évasion Après avoir vérifié maintes et maintes fois que ses parents dormaient bien, Martin pu enfin sortir de sa chambre sans risque de se faire repérer. Ayant auparavant prit soin de se vêtir d’affaires chaudes et confortables ainsi que d’une longue cape noir. Il avança prudemment puis laissa vaguer ses pensées sur la nuit de folie qui l’attendait, du moins l’espérait t’il. Ses parents ne voulaient pas qu’il sorte seul la nuit en ville et plus particulièrement dans les tavernes. Soi-disant parce qu’il était le Prince hériter du Royaume de Mitrid. La seule condition pour qu’il sorte était qu’il aille seulement dans certaines tavernes prédéfinies à l’avance et qu’il soit accompagné de cinq gardes minimum. Ce qui énervait passablement celui-ci ; pensant qu’il n’y avait aucun intérêt à sortir accompagné de cinq chiens de gardes armés jusqu’au dents. Et faisant fuir toutes les personnes intéressantes pour lui, comme les joueurs de dés, parieurs et autres brigands. Et oui les brigands ont toujours pleins d’argent sur eux, et parfois d’étranges armes… Cependant Martin était bien décidé à pour une fois s’amuser, c’est pour cela qu’il tentait ce soir de s’enfuir du château. Il prévoyait de se rendre dans une petite ville située à une demi-heure de Mitridan à cheval et à allure normal. Comme cela il était presque sûr de ne pas trouver de gardes qui pourraient le reconnaître et serait libre de trouver tranquillement une auberge accueillante. Se retrouvant dans un long et sinueux couloir il se mit à marcher aussi discrètement que possible. Tel un prédateur chassant du gibier il prit grand soin de ne pas se faire repérer par les gardes. Après une demi-heure de stress intense, il se retrouva enfin devant les écuries. Choisissant le cheval le plus apte à la vitesse pur sur court trajet. Martin s’en alla par une porte dérobé du rempart dont il avait réussit à se procurer un trousseau, bien des années auparavant. En effet alors qu’il jouait sur les remparts étant gamins il était tombé du chemin de ronde et avait heureusement atterrit dans des ballots de paille. Affolé, une des sentinelles en place avait sauté du mur d’enceinte sur la paille pour voir comment allait son altesse le prince. Et dans son saut elle avait perdu ses clés. Or se garde était responsable de la surveillance du portillon en question. Martin les avaient trouvés par la suite et s’était bien gardé de l’avertir. C’est enfin après une courte cavalcade qu’il se retrouva à l’entrée de la petite ville où il comptait passer la nuit. Val de Mitridan s’était développé grâce à sa proximité avec la capitale du Royaume de Mitrid. La petite cité était la plus grande garnison de Mitrid, et elle assurait ainsi grâce à sa proximité, la défense de la capitale qui ne pouvait pas accueillir autant de soldats. La ville se trouvait donc spécialisée dans la fabrication d’armes, boucliers et armures. On y découvrait ainsi tous les meilleurs forgerons du Pays. Mais ce n’était pas la plus grosse particularité de cette ville. En effet un énorme Monastère avec plus de cent hectares de terre se trouvait à proximité. L’entrée principale touchant les beaux quartiers de la ville, le parc lui s’étendant en dehors, entouré de haut et large mur de pierre. D’après les rumeurs cette demeure abriterait une dangereuse secte. Mais Martin lui avait déjà vu certain de ses membres demander audience à son père, le questionnant plusieurs fois à ce sujet il n’avait obtenue que cette réponse : « Mon fils tu est trop jeune pour que je te le dise, bientôt tu saura ». Or ce bientôt lui était promis pour dans quelques jours, depuis le temps qu’il attendait d’en soir plus. Il allait enfin avoir une réponse à ses questions qui crépitaient en son esprit. Sortant de ses rêveries le Prince s’aventura dans la rue principal et choisit l’auberge lui paraissant la plus animé. Il lassa son cheval à l’écurie puis pénétra à l’intérieur du bâtiment. Une fois installé il abaissa sa cape dévoilant son visage fin, mais sans particularités, ses cheveux étant marron tout comme ses yeux. Grand et svelte il devait être âgé de 16 ans. S’avançant jusqu’au bar il commanda une bière puis observa les quelques groupes autour de lui tout en la sirotant. Une fois sa boisson terminée il s’approcha d’une table ou l’on jouait au jeu de dés. - Holà gentes hommes, c’est quoi ces enchères bon pour des gamines ? Quelqu’un aurait t’il assez de courage pour jouer avec de vraies sommes ? Interpella Martin. La table après avoir reçut l’interlocution de ce jeune homme explosa d’un fou rire avant qu’un homme plutôt âgé ne s’exprime : - Un jeune homme comme toi voudrais nous défier au jeu de dés ? - Un vieux comme toi relèverais le défi… Répliqua l’héritier du trône. Se levant en prenant appuis de ses deux mains sur la table le vieux se mit à crier : - Assez de cet affront, par dieux ! Oui je le relève. Le Prince s’installa donc à cette table et sortit son jeu de cinq dès. Alors qu’il allait demander à son partenaire si celui-ci était prêt, un autre homme arriva. Grand et robuste il dégagea un jeunot assit a la table pour lui prendre sa place et sortit son propre jeu de dès. Enfin il demanda : - Alors quelles sont les mises ? - Dix pièce d’or comme mise de départ pour ma part. Intervenu Martin tout en sortant les pièce de sa bourse. - Hum… Et bien je suis ! répondit l’homme âgé. - Très bien, moi si cela ne vous gène pas je vais mettre en jeu une vielle épée, très solide elle vaut au moins dix pièce d’or au vu de l’estimation faite par un spécialiste. De plus regardez son magnifique manche orné de dorures, argumenta le nouvel arrivant. - C’est bon on accepte, lâchèrent ensemble Martin et le vieil homme. - Bien on utilise quelles règles ? Retourna le géant. - A la mode d’ici… On lance les dès, en les laissant recouvert de leur coupelle, puis on mise sur le score de leur addition, le plus proche de son résulta gagne. En cas d’égalité celui qui a le plus gros score gagne. Le premier arrivé à trois victoires remporte les mises des autres joueurs, expliqua le prince. Les deux hommes hochèrent la tête et la partie débuta alors que la nuit était déjà bien avancée. Le vieil homme remporta les deux premières parties, puis Martin en gagna deux à son tour. Le grand homme semblait lui faire exprès de perde mais aucun commentaire ne fit émit a ce sujet. Quand enfin la dernière partie commença. - Vingt deux, annonça l’héritier. - Dix-neuf pour moi, continua l’homme d’un certain âge. - … Trente, lança le dernier. Tout les trois retournèrent leur coupelle en même temps pour laisser apparaître les dès. Et l’on pu apercevoir sur la table leurs résultats. Devant Martin trois Six, un Deux et un Un. Pour le plus âgé trois Deux, un Cinq et un Quatre, et pour le géant quatre Six et un Un. - Et bien la chance et avec moi ce soir, messieurs, articula le Prince fière de lui, tout en vérifiant une seconde fois tout de même ses calculs. - Cela arrive, murmura le grand homme en quittant la table. Se dirigeant vers la sortie il balança bien fort pour que tout le monde entendent : - Je m’en retourne dans ma noble et haute demeure régnant sur la terre et le ciel, où j’espère un jour tous vous revoir…. Continuant pour lui-même une fois sortit : - Et voila comment remettre un peu de suspens dans notre création. Puis il s’en fut. - Bizarre cet homme, en tout cas bien joué à toi jeunot. Sur ce je m’en vais me coucher, déclara le vieux à Martin. Après que les deux joueurs aient quitté la table l’héritier se leva à son tour en prenant soin de ramasser tout ses gains puis sortit dehors. - La lune est déjà si basse ! Je dois impérativement être rentré avant que les serviteurs ne soient levés. Ne pouvant continuer à parler, il couru chercher son cheval et partit au galop sans perdre de temps. Après quelques minutes il vit dans une forêt obscure dans la quel il s’engouffra sans hésitation. Cependant quelques temps après le Prince se mit à penser qu’il n’aimait pas vraiment cet endroit mais après tout il n’avait pas de temps à perdre s’y il voulait rentrer à l’heure. Se reprenant il continua son trajet plus détendu. « Quelle nuit ! J’ai gagné ! Et cet étrange homme qui misait n’importe quoi, vraiment bizarre je me demande… » Furent ses dernières pensées. J'ai fait le chapitre 3 aussi ! Car j'ai décidé d'inversser le chap 2 et 3 ... je doit en être à la moitié du chap 2 ! Un autre truc pour les émotes ne pas de mots ! ou rajoute deux points devant " : " . Car la le mot coups devient une émote ...
Dernière édition par alex! le Ven 01 Aoû 2008, 03:22, édité 1 fois | |
| | | Arthur Ténor Admin
Nombre de messages : 414 Age : 64 Livre préféré : Le seigneur des anneaux Style préféré : Aventure Autres : Historique Date d'inscription : 07/08/2007
| Sujet: Re: Ebauche ! = L'Héritage des Dieux Mer 02 Jan 2008, 20:56 | |
| Deux trois petits conseil, Alex. * Une méthode pour se rendre compte de la lisibilité de son texte et parfois de ses erreurs : lire à voix haute, comme Flaubert. Essaie avec la première phrase, tu comprendras qu'il y a un petit problème de ponctuation. (Une fleur s’épanouit, somptueuse, délicate elle rayonnait aux lueurs du soleil matinal. ) * Un règle importante : privilégier la simplicité et la sobriété. Ca facilité la lecture et rend plus efficace le texte. Un mini ex. " Un léger sentiment de peur s’empara du cheval " écris-tu. Plus simple, ça donnerait " Une crainte s'empara du cheval ". "Après avoir vérifié maintes et maintes fois ". Autre ex. " Une fois de plus " suffirait à faire comprendre et éviterait une exagération. * Mieux vaut éviter un style trop proche du langage parlé. Ex; " Ce qui énervait passablement celui-ci " Agaçait sérieusement, aurait plus de style. | |
| | | alex! Admin
Nombre de messages : 293 Age : 33 Style préféré : SFFF Autres : Policier, aventures, historique... Date d'inscription : 10/08/2007
| Sujet: Re: Ebauche ! = L'Héritage des Dieux Sam 05 Jan 2008, 14:15 | |
| Merci pour ses conseils Arthur, je vais essayé de les appliquer au maximum ! | |
| | | alex! Admin
Nombre de messages : 293 Age : 33 Style préféré : SFFF Autres : Policier, aventures, historique... Date d'inscription : 10/08/2007
| Sujet: Re: Ebauche ! = L'Héritage des Dieux Ven 01 Aoû 2008, 04:04 | |
| Bon, je n'ai pas vraiment eu le temps d'avancer depuis, car à chaques fois que je relisais mon texte je changeais des trucs, pour finallement remettre... Donc au final je n'avance pas vraiment l'ecriture, mais j'ai de plus en plus d'idées qui se rajoutent à ma liste, et surtout des idées de mieux en mieux et j'ai compléter à peu près tout les points obscurs qu'il me restaient ! L'ordre des chapitre à lui aussi re-changé ! Voici mon dernier jet: - Spoiler:
Prologue « …D'après la Légende c’est en Trikène, chaîne de montagne située au nord-est de Mitrid, que les dieux auraient conçus leur première œuvre doté d’une intelligence supérieur, le peuple des Nains. Et cela bien avant la quelconque apparition des tout premiers Elfes et autres Humains. L’époque est cependant inconnue de tout être vivants, la date ayant était perdue au fil du temps et des mémoires. Bien que certains érudits se risquent à suggérer que celle-ci pourrait se situe environ deux milles ans avant l’apparition des premiers Hommes. Les Nains pour remercier les Dieux de leurs avoir donné vie, leurs auraient fabriqué de splendides cadeaux. Or… ces présents se trouveraient être les plus belles armes et armures jamais fabriqués dans l’histoire de l’humanité. Plus belles que les créations des Dieux ! Eux même n'ayant pas accès à une imagination aussi débordante que les Nains, Humains, Elfes... Ce privilège étant réservé au père de tout les Dieux et aux vivants. De plus elles furent forgées dans des matériaux déjà très rares l’époque et qui aujourd’hui ont disparus depuis fort longtemps, il paraîtrait même qu’ils étaient indestructibles… Ou du moins, et plus vraisemblablement très solide ! Les Dieux de leur côté leurs auraient ajouté certains attributs magiques, les faisant ainsi devenir de véritables faucheuses de vie. Cependant seul eux seraient en mesure d'user de ces pouvoirs, ne s’activant qu’a la reconnaissance de leur magie. Dans les récits transmient à l’écrit chez le peuple souterrain, on peut lire que les Dieux apparaissaient parfois sur Terre… Prenant tel ou tel partie lors de batailles, ou tout simplement se baladant à leur guise sur Mitrid, pour affaires personnelles. Mais cette époque est révolue, les Dieux n’interviennent plus dans les conflits depuis un certain temps. Bien que d’après certains, des divinités déguisées sous forme humaines auraient engendré des progénitures lors de relations amoureuses avec des femmes, les humains étant réputés pour se faire envoûter plus facilement. Et ainsi des descendant des ces demi-dieux, fils de Dieux, roderaient encore parmi nous… Les touts puissants auraient aussi par mégarde oubliées quelques unes de leurs affaires lors de leurs séjours sur Mitrid. Certaines rumeurs prétendent que des armes ou reste d’armures passeraient de bras en bras, jouant de l’inconscience des Hommes quand à la valeur de ces objets. On ouit même dire que les descendants, autrement nommés Héritiers pourraient manier ses fabuleuses armes qui seraient leur héritage. Mais encore faudrait t'il qu'ils soient magicien pour réussir à éveiller leurs pouvoirs enfouis… Mais la magie ne vient t’elle pas des Dieux ? ». Henri du Sildet, cours d'Histoire. ********** Une fleur s’épanouit, somptueuse et délicate, elle rayonnait aux lueurs du soleil matinal. Tout le contraire de la mort cette fleur représentait l’espoir d’un vent vif et grandissant qui embraserait, à coup sûr, tout éléments obscures. Et dire que cette vie n’était autre qu’un corps pur s’épanouissant à l’ombre des ténèbres. Maudit par sa naissance elle se révélait être un ange guidé par l’Espoir en personne. Cet Humain semblait plus Elfes qu’autre chose mais n’était rien sans l’aide de son guide. Le Berger avait trouvé l’enfant abandonné aux portes de l’obscurité, il était son espoir. Décisif dans l’avenir du monde il consentit à le récupérer et le sauver de l’enfer de sa destinée. Changeant ainsi le cours de sa vie… Au même moment mais à un tout autre endroit, les dieux de l’enfer s’amusent… Encore et toujours ! Un destrier et son maître plongèrent sans hésiter dans l’obscurité de la forêt. Une légère crainte s’empara du cheval, son maître le fit accélérer sentant lui aussi une menace planer. Il n’aurait pas dû se trouver là sans gardes, son père lui répétait sans cesse, mais celui-ci bravait l’interdit à chaque fois qu’il lui en était possible. Cette fois ci il s’en était allé à Val de Mitridan, une ville à une demi-heures de cheval où jeux d’argent et bordels régnaient en maîtres. Ayant un peu trop joué, il en revenait pressé, se devant d’être rentré chez lui avant l’aube, afin que ses parents n’aperçoivent pas sa fugue nocturne. « Je n’aime pas cette trouée, mais si je fais un détour j’arriverais en retard à coups sûr » pensa t’il en observant les alentours. Il se mit ainsi à regretter d’avoir couper à travers bois, il avait peur… Silencieuse, rapide, précise, fluide, meurtrière la flèche atteignit son but sans ciller. Pas un bruit ne vint troubler le silence de la profonde nuit. Le cavalier se pencha en avant, le cheval ralentit, s’arrêta, attendit, ne repartit pas, attendant un ordre de son maître. Cet ordre ne vint pas, la nuit continua, le destrier sentant un danger se mit à hennir. Silencieuse, rapide, précise, fluide, meurtrière la seconde flèche atteignit son but sans ciller. Le calme retomba dans la sombre clairière, de hauts et gros sapins l’entourant. Malgré la nuit le tireur semblait atteindre ses cibles sans aucun mal. Quelques minutes passèrent sans que rien ne bouge, avant que l'archer se décide enfin à parler à son partenaire. - On avance ? S'exprima t'il tout en rangeant ses flèches ainsi que son arc. - Et comment ! Articula le second. Deux grandes ombres sortirent du sous-bois, invisibles pour tout humains, étant entièrement vêtu de noir, une cape les recouvrait de la tête aux pieds. Sans un seul petit craquement de brindilles, elles progressèrent jusqu'au cadavre. Arrivées sur place elles le fouillèrent et sortir de son sac une vielle épée plus abîmé que neuf. Poussiéreuse, le fer était rongé par la rouille, l'arme semblait avoir était utilisé pour la dernière fois il y a bien longtemps. De style ancien, elle paraissait lourde et pas très maniable pour une personne normale. - C'est bon je l'ai trouvé, signala une des deux. La deuxième lui fit un signe de la tête lui montrant qu'elle avait compris, puis souffla : - Dans ce cas, hâtons nous de repartir. - Oui, partons l'orée se fait, reprit l’autre. Craignant de se faire repérer au passage d’un paysan allant cultiver ses champs de bonne heures elles repartirent sans un bruit, mais de vive allure dans la pénombre des bois. Les oiseaux recommencèrent doucement à chanter alors que le jour se faisait petit à petit dans la clairière. La journée promettait d’être belle, enfin pas pour tout le monde… Chapitre 1 : L’anniversaire de mort Quinze ans plus tard au palais de Mitridan, la famille royale est en deuil fêtant le quinzième anniversaire de la mort de Matthieu. Une grande cérémonie suivit d’une longue messe sont de rigueur. Des hôtes de tout le royaume sont présents pour l’évênement. En effet de grandes festivités sont prévues après pour honorer le feu prince Martin. Et pour oublier la tristesse de l’événement. Cependant après avoir assisté à la messe en l’honneur de leur enfant, le couple royale se trouve obligé de se séparer. La reine devait normalement accueillir les invités avec son mari. Cependant le roi ayant affaire urgente décide de laisser sa femme s’occuper de cette tâche. En effet il avait apprit la visite de Barthélemy. Le chef de la sécrète confréries de chevaliers, nommée l’ordre du Trèfle. Il s’est donc discrètement retiré afin le recevoir en privé. Arrivant dans un de ses salons où il avait fait accueillir son invité il vit que celui-ci l’attendait déjà confortablement assit. S’avançant face à lui, il s’installa. Puis, il patienta quelques minutes sans s’exprimer afin d’examiner son convive. Grand et musclé, il avait tout l’air d’un guerrier expérimenté. Son visage, marqué par une cicatrice sur sa joue droite, cerné de courts cheveux noirs s’y ajoutant des yeux bleu clair, témoignait d’une profonde joie de vivre. Guillaume de Mitridan, le roi de Mitrid était pour sa part plutôt petit et mais robuste. Pourvu d’un visage fin ainsi que de cheveux et d’yeux marrons il avait hérité des traits caractéristiques de sa famille. Tout comme son fils en avait hérité après lui… Sortant de ses pensées il s’exprima : - Que me voulez vous mon cher amis ? - Et bien je suis venu vous faire un compte rendu de la situation avec les elfes. En effet nous avons un peu plus d’information qu'auparavant. Répondit l’invité qui avait attendu patiemment de pouvoir prendre la parole. - Très bien je vous suis tout ouie, s’exprima le roi en se positionnant plus confortablement sur son fauteuil. - Je vais résumer vite fait tout ce que nous savions sur les elfes. Donc… il y a quinze ans, alors que nous n’avions plus aucunes nouvelles d'eux depuis cinq ans et suite à la présence de traces d'elfes près du lieux d'assassinat de votre fils. Nous avons décidé d’envoyer une mission se rendre compte de la situation sur place. Quatre des mes hommes partirent, un seul revint en ayant juste assez de force pour nous dire que les elfes avaient mal tourné, avant de mourir de ses nombreuses blessures. Nous avons pris le plus de précautions possible pour que la nouvelle ne filtre pas, cependant nous n’étions pas les seuls à avoir remarqué ce changement. En effet les paysans habitant près de la forêt des elfes ont commencé à avoir des soupçons. Il faut dire que plus aucune des personnes s’aventurant ces bois n’en revenaient. Certains disaient même avoir aperçu des elfes recouverts de longs manteaux noirs à capuches. Bref, cela a suffit pour propager des rumeurs qui après maintes déformation sont arrivées à dire que les elfes allez nous envahir… - Pourquoi me parlez vous de tout cela ? Je connais ses rumeurs. Intervint le souverain. « Tout à fait ridicule en plus » S’autorisa t’il à penser. - Tout simplement parce que nous détenons enfin plus de renseignement. Un de mes hommes à réussit à capturer un elfe. Vous n’imaginez pas quel exploit cela est pour un humain, seul un chevalier de mon ordre en est capable… Mais là n’est pas le plus important, nous avons réussit à obtenir des bribes d’informations grâce à cet otage. Or ces nouvelles accorderaient aux rumeurs, une part de vérité. - Et bien dite moi, quels sont donc ces informations ? - Que savez vous sur la Légende ? - Quel rapport y aurait t’il entre les elfes et la Légende ? Mais pourquoi remettre cette légende sur le tapis ? - La connaissait vous, oui ou non ? - Oui… On me la transmit quand j’ai était en âge de devenir roi. Très peu de personnes la connaissent si je ne m’abuse ? - Effectivement vous savez donc que ce n’est point un mythe. Apparemment les elfes cherchent les Héritages afin d’avoir plus de pouvoir. Et par la suite conquérir tout Faeltridir, Mitrid n’est qu’un début. Pourquoi ? Je n’en sais rien, je n’ai rien tiré de plus de l’elfe… Si, j’ai aussi réussis à savoir qu’ils n’avaient pour le moment que l’épée de Mimming. Ils ne sont pour le moment pas pressés vu qu’ils vivent très longtemps. Mais cela pourrait changer si nous intervenont ! - Et que me conseillez vous de faire ? demanda le roi en essayant de ne pas paraître inquiet. Votre ordre a-t-il le pouvoir d’arrêter les elfes ? - Nous ne sommes pas assez nombreux pour les arrêter à nous seule. Cependant si nous trouvons les armes en question avant les elfes, alors en unissant toute votre armée nous avons peut-être une chance. Il faudrait aussi trouver certains Héritiers qui défendrais notre cause. Tâche difficile vu que la plupart du temps ils ne savent pas eux même qu’ils en sont. Par ailleurs je vous conseil d'envoyer une mission chez les Nains. Il faut les mettrent au courant et leur demander de l'aide. C’est en plus possible qu’ils en sachent plus que nous. - Juste comme cela, comment comptez vous retrouver les Héritages ? - Et bien, à vrai dire je n’en ai pour l’instant aucune idée, je vais chercher dans les vieux livres du Monastère si ils révèlent comment faire… Peut-être que les Nains connaissent la réponse. Barthélemy au fond de lui redoutait ce point là, ils n’avaient aucune idée de la manière de s’y prendre pour retrouver les armes. Et savait qu’il y avait peu de chance que cela soit transcrit dans un des ouvrages, aussi vieux fussent t’ils. - Nous ne pouvons donc pour le moment que patienter ? - Non, voici mes conseils. Mettez vos armées sur le pied de guerre, il faut qu’elles soient prêtent à intervenir en cas de besoin. Et dite aux gardes de la cité de redoubler de vigilance, ainsi que d’opérer à plus de fouilles. De plus vous devez envoyer une mission en votre nom chez les Nains. Désigné un de vos meilleurs officier pour mener cette quête à bien. Ils devront voyager vite, donc être peu nombreux… Je demanderais à un de mes hommes de les accompagner. Je ne pense pas, par contre, que cela soit nécessaire de la faire partir de suite, autant bien la préparer. Nous avons trois ou quatre jours. Le doyen du Monastère se redressa sur son fauteuil puis se leva, faisant quelques pas dans la pièce il murmura : - C’est tout ce que nous pouvons faire pour le moment… Je vais m’en aller, j’ai à faire au monastère. Tenez moi au courant sur l'avancement de la mission. Je vous enverrai un de mes hommes si possibles. De plus pendant que j’y pense prévenez vos seigneurs. Ils doivent se tenir vigilant et prêt à vous faire parvenir la moindre information. Convoquer le conseil me semble une bonne solution. - Très bien, dit le roi tout en se levant lui aussi. Je vais rejoindre mes invités et… je verrais cela. Barthélemy fit un bref salut devant le roi puis quitta d’un pas vif la pièce, le roi lui attendit quelques instant dans le silence du salon afin de réfléchir à toutes ces révélations. Puis, une fois remit en condition il sortit à son tour. Arrivant dans la grande sale de réception il salua rapidement les personnes les plus importantes, avant de se monter sur l’estrade où jouaient les saltimbanques. Il fit demander le silence puis de sa puissante voix il annonça : - Mes amis, mes cousins, mes oncles et tantes… Merci de votre venu, si nous sommes réunis en ce jour c’est pour une triste raison. Je suis heureux de vous avoir à mes côtés, cependant l’heure n’est plus à la fête ou au deuil. L’heure est grave ! Désolé d’interrompre les réjouissances, mais je dois convoquer au plus vite un conseil de guerre. Pas de panique, nous ne somme pas en guerre, mais je préfère prendre urgemment certaines précautions… Le conseil se réunira demain. Profitez du reste de la journée pour prévenir vos familles de votre retour tardif et organisez le retour de vos dames. Un grand brouhaha se fit entendre, et la salle se vida lentement après que chacun eu essayé de questionner le roi. La reine se retira alors avec son mari, curieuse d’en apprendre plus elle le questionna à son tour : - Que ce passe t’il donc ? Qui a tu reçut quand tu t’es esquivé ? Guillaume ? - C’était Barthélemy… -Est-ce donc si grave ? Au point d’annuler le banquet… et de congédier ainsi nos convives !
Dernière édition par alex! le Ven 01 Aoû 2008, 04:07, édité 1 fois | |
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| Sujet: Re: Ebauche ! = L'Héritage des Dieux Ven 01 Aoû 2008, 04:05 | |
| Et la suite : - Spoiler:
Chapitre 2 : La fugue nocturne Après avoir vérifié une fois de plus que ses parents dormaient bien, Martin pu enfin sortir de sa chambre sans risque de se faire repérer. Ayant auparavant prit soin de se vêtir d’affaires chaudes et confortables ainsi que d’une longue cape noir. Il avança prudemment puis laissa vaguer ses pensées sur la nuit de folie qui l’attendait, du moins l’espérait t’il. Ses parents ne voulaient pas qu’il sorte seul la nuit en ville et plus particulièrement dans les tavernes. Soi-disant parce qu’il était le Prince hériter du Royaume de Mitrid. La seule condition pour qu’il sorte était qu’il aille seulement dans certaines tavernes prédéfinies à l’avance et qu’il soit accompagné de cinq gardes minimum. Ce qui agaçait sérieusement celui-ci ; pensant qu’il n’y avait aucun intérêt à sortir accompagné de cinq chiens de gardes armés jusqu’au dents. Qui de surcroît faisaient fuir toutes les personnes intéressantes pour lui, comme les joueurs de dés, parieurs et autres brigands. Et oui les brigands ont toujours pleins d’argent sur eux, et parfois d’étranges armes… Cependant Martin était bien décidé à pour une fois s’amuser, c’est pour cela qu’il tentait ce soir de s’enfuir du château. Il prévoyait de se rendre dans une petite ville située à une demi-heure de Mitridan à cheval et à allure normal. Comme cela il était presque sûr de ne pas trouver de gardes qui pourraient le reconnaître et serait libre de trouver tranquillement une auberge accueillante. Se retrouvant dans un long et sinueux couloir il se mit à marcher aussi discrètement que possible. Tel un prédateur chassant du gibier il prit grand soin de ne pas se faire repérer par les gardes. Après une demi-heure de stress intense, il se retrouva enfin devant les écuries. Choisissant le cheval le plus apte à la vitesse pur, sur court trajet, Martin s’en alla par une porte dérobé du rempart. Dont il avait réussit à se procurer un trousseau bien des années auparavant. En effet alors qu’il jouait sur les remparts étant gamins il était tombé du chemin de ronde et avait heureusement atterrit sur de gros ballots de paille. Affolé, une des sentinelles en place avait sauté du mur d’enceinte sur la paille pour voir comment allait son altesse le prince. Et malheureusement pour elle, dans son saut elle avait perdu ses clés. Or ce garde était responsable de la surveillance du portillon en question. Martin les avaient trouvé par la suite et s’était bien gardé de l’avertir. C’est enfin après une courte cavalcade qu’il se retrouva à l’entrée de la petite ville où il comptait passer la nuit. Val de Mitridan avait réussit à se développer grâce à sa proximité avec la capitale du Royaume de Mitrid. La petite cité était la plus grande garnison de Mitrid, et elle assurait ainsi grâce à sa proximité, la défense de la capitale qui ne pouvait pas accueillir autant de soldats. La ville se trouvait donc spécialisée dans la fabrication d’armes, boucliers et armures. On y découvrait ainsi tous les meilleurs forgerons du Pays. Mais ce n’était pas la plus grosse particularité de cette ville. En effet un énorme Monastère avec plus de cent hectares de terre se trouvait à proximité. L’entrée principale touchant les beaux quartiers de la ville, le parc lui s’étendant en dehors, entouré de hauts et larges murs de pierre. D’après les rumeurs cette demeure abriterait une dangereuse et mystérieuse secte. Mais Martin lui avait déjà vu certain de ses membres demander audience à son père, le questionnant plusieurs fois à ce sujet il n’avait obtenue que cette réponse : « Mon fils tu est trop jeune pour que je te le dise, bientôt tu saura ». Or ce bientôt lui était promis pour dans quelques jours, car il allait être majeur, depuis le temps qu’il attendait d’en soir plus. Il pourrait enfin avoir une réponse à ses questions qui crépitaient en son esprit. Sortant de ses rêveries le Prince s’aventura dans la rue principal et choisit l’auberge lui paraissant la plus animé. Il laissa son cheval à l’écurie puis pénétra à l’intérieur du bâtiment. Une fois installé il abaissa sa cape dévoilant son fin visage, mais sans particularités, ses cheveux étant marron tout comme ses yeux. Grand et svelte il devait être âgé de 16 ans, ou du moins presque... S’avançant jusqu’au bar il commanda une bière puis observa les quelques groupes autour de lui tout en la sirotant. Une fois sa boisson terminée il s’approcha d’une table ou l’on jouait au jeu de dés. - Holà gentes hommes, c’est quoi ces enchères bon pour des gamines ? Quelqu’un aurait t’il assez de courage pour jouer avec de vraies sommes ? Interpella Martin un peu trop gaie. La table après avoir reçut l’interlocution de ce jeune homme explosa d’un fou rire avant qu’un homme plutôt âgé ne s’exprime : - Un jeunot comme toi voudrais nous défier ? - Un vieux comme toi relèverais le défi… Répliqua l’héritier du trône. Se levant en prenant appuis de ses deux mains sur la table le vieux se mit à crier : - Assez de cet affront, par dieu ! Oui je le relève. Le Prince s’installa donc à cette table et sortit son jeu de cinq dès. Alors qu’il allait demander à son partenaire si celui-ci était prêt, un autre homme arriva. Grand et robuste il dégagea un jeune assit a la table pour lui prendre sa place et sortit son propre jeu de dès. Enfin il demanda : - Alors quelles sont les mises ? - Dix pièce d’or comme mise de départ pour ma part. Intervenu Martin tout en sortant les pièces de sa bourse. - Hum… Et... Et bien je suis... répondit l’homme âgé visiblement anxieux de miser autant en une partie ! - Très bien, moi si cela ne vous gène pas je vais mettre en jeu une vielle épée, très solide il vaut au moins dix pièce d’or au vu de son l’estimation faite par un spécialiste. De plus regardez son magnifique manche orné de dorures, elle devait appartenir à un riche noble, argumenta le nouvel arrivant. - C’est bon on accepte, lâchèrent ensemble Martin et le vieil homme. - Bien on utilise quelles règles ? Retourna le géant. - A la mode d’ici… On lance les dès, en les laissant recouvert dans leur coupelle, puis on mise sur le score de leur addition, le plus proche de son résulta gagne. En cas d’égalité celui qui a le plus gros score gagne. Le premier arrivé à trois victoires remporte les mises des autres joueurs, expliqua le prince. Les deux hommes hochèrent la tête et la partie débuta alors que la nuit était déjà bien avancée. Le vieil homme remporta les deux premières parties, puis Martin en gagna deux à son tour. Le grand homme semblait lui faire exprès de perde mais aucun commentaire ne fit émit a ce sujet. Quand enfin la dernière partie commença. - Vingt deux, annonça l’héritier. - Dix-neuf pour moi, continua l’homme d’un certain âge. - … Trente, lança le dernier. Tout les trois retournèrent leur coupelle en même temps pour laisser apparaître les dès. Et l’on pu apercevoir sur la table leurs résultats. Devant Martin trois Six, un Deux et un Un, pour le plus âgé trois Deux, un Cinq et un Quatre, et pour le géant quatre Six et un Un. - Et bien la chance et avec moi ce soir, messieurs, articula le Prince fière de lui, tout en vérifiant une seconde fois tout de même ses calculs. - Cela arrive, murmura le grand homme en quittant la table. Se dirigeant vers la sortie il balança bien fort afin que tout le monde puisse entendre : - Je m’en retourne dans ma demeure régnant sur la terre et le ciel, où je vous reverrais tous un jour… Continuant pour lui-même une fois sortit il ajouta : - Et voila comment remettre un peu d’action dans notre création. Puis il s’en fut. - Bizarre cet homme, en tout cas bien joué à toi jeunot. Sur ce je m’en vais me coucher, déclara le vieux à Martin. Après que les deux joueurs aient quitté la table l’héritier se leva à son tour en prenant soin de ramasser tout ses gains puis sortit dehors. - La lune est déjà si basse ! Je dois impérativement être rentré avant que les serviteurs ne soient levés. Ne pouvant pas continuer à parler ainsi sans rien faire, il couru chercher son cheval et partit au galop sans perdre de temps. Après quelques minutes il aperçut une forêt obscure dans la quel il s’engouffra sans hésitation. Cependant, quelques temps après, le Prince se mit à penser qu’il n’aimait vraiment pas cet endroit, mais après tout il n’avait pas de temps à perdre s’y il voulait rentrer à l’heure. Se reprenant il continua son trajet plus détendu. Mais scrutant la forêt, il la trouva tout d'un coup bien sombre et fit accélérer sa monture. Lentement la peur s’imprégna de lui.
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