Comment vous est venue la magie ?(Pardon, l'écriture...)

Salut !
Bon, le titre est explicite. J'attends vos témoignages d'"hommes de lettres !

Lol, en effet, le titre est explicite.
Je n'ai rien écrit spécialement, mais de toute façon je sais que j'aimerai toujours lire, écrire, car je suis fais pour ça. La littérature c'est mon domaine, et comme certain aiment les Maths, l'SVT, ou le Dessin, moi j'aime le Français et les Langues. C'ma vocation !
Et toi ?

tien justement math svt et dessin c'est tout moi ça ^^
je ne me sens pas visé non ^^'
je visite le forum comme j'ai l'habitude de faire.

Pour répondre à ta question, en ce qui me concerne, je reproduit ci-dessous le début d'une interview réalisée en 2004 pour Fantastinet.

La première question que je pose régulièrement aux auteurs est de nous parler un peu de leurs goûts et de leurs parcours ante-écriture ; es-tu partant pour nous livrer un peu de toi ?



Bien sûr, mais sache que je suis en partie un personnage imaginaire puisque moi, Arthur, n’ai que sept ans. Christian, l’autre moi, celui d’avant, fut apprenti écrivain vingt ans durant (avec les périodes d’encouragements et de découragement). J’ai écrit dix-neuf ans pour les adultes des romans (polars et fantastiques) dont personne ne voulait. Il a fallu (merci encore à elle), qu’une éditrice me fasse remarquer que mon « champ d’inspiration » et mon style d’écriture étaient ceux d’un auteur jeunesse… Stupeur ! Grande découverte ! En bon explorateur de l’imaginaire (mon métier aujourd’hui), j’ai visité les contrées de la littérature jeunesse et m’y suis complètement retrouvé. J’ai donc écrit deux premiers romans. Ayant été élevé au biberon séries, j’ai proposé la série Vandor détective. Personne n’en voulait, jusqu’au jour où je me suis trompé d’adresse lors d’un de mes envois (véridique ! ). Mes manuscrits ont atterri dans une maison ne publiant pas de romans (mais la Bible de Jérusalem). Stupeur à nouveau et deux fois puisqu’on a bien voulu me publier mes deux romans… Ainsi est né Arthur Ténor et a commencé pour moi l’aventure de l’écriture !

Ah ouais !
Mais je voulais dire, quand est-ce que vous avez commencé à écrire, et pourquoi ? Où fut le déclic ?

Nomade a écrit:

quand est-ce que vous avez commencé à écrire, et pourquoi ? Où fut le déclic ?

Le déclic s'est produit à 18 ans quand tout à coup j'ai eu une idée (une histoire de SF). Je me souviens avoir écrit plusieurs jours de suite, comme un malade. Ce fut comme une révélation. Le pourquoi tient dans le plaisir que j'ai éprouvé alors à voyager autrement qu'à travers l'imaginaire des autres (auteurs). Je devenais l'auteur de mes propres expéditions dans l'imaginaire. Je pense que tout passionné de qq chose comprendra ce que je veux dire. Et quand ça vous tient, ça ne vous lâche pas. Si j'ai connu des moments de découragement, ce fut dans l'espoir d'être publié, jamais dans l'écriture.

J'ai toujours aimé lire ou écouté des histoires avant de savoir lire).C'est de là qu'est venue l'envie d'écrire à mon tour quelque chose...J'ai commencé en sixième, au début, c'était surtout des réécritures de livres que j'avais déjà lu et puis ça s'est amélioré et je sais que je ne quitterai jamais ce monde magique.

"La littérature est mon domaine", comme disait Maxime.
(je suis en 1ère L, on se demande vraiment pourquoi^^)

Je rêve d'être en 1ère ou même TL... Finis les matières scientifiques... Hallelujah

Hum, en première L, tu fais toujours de l'SVT, de la physique-chimie et des maths. Mais c'est plus de la culture G que des "vraies" sciences (adieu les calculs hyper compliqués avec moles, millimoles et autres^^). Le bac scientifique étant à la fin de l'année de première, tu es enfin tranquille pour la Terminale (sauf si tu as pris l'option Maths, qui elle se prolonge encore un an)!
Mais c'est assez facile^^

Oui, je le savais, mais ce que je voulais dire, c'est que le niveau sera nettement inférieur en 1ère L qu'en seconde générale... Bon, encore l'année prochaine, et le supplice s'achèvera !

En tant que 1èreS, je vais être un peu plus long à m'expliquer.

J'ai d'abord eu une période de lecture intensive pendant la durée de l'école primaire toujours les genres fantastiques, fantasy et un peu de S.F..
Au collège j'ai lu les classiques, les antiques, les Auteurs, quoi. Et vers 3ème et la seconde, j'ai lu pas mal de S.F.: Orwell, Herbert, Werber...
Cette année j'ai commencer à faire lire un peu partout des nouvelles et des poèmes que j'ai écrit ou que j'écrit ; ça a pas eu de succès sur ce forum, mais il y a eu quelques endroits où ça a suscité plus d'enthousiasme, par exemple ma prof de français (qui me considérait comme un ignorant auparavant parce qu'elle est elle-même poète...) qui s'est pis en tête de "me faire connaitre"...
Pourquoi en S, alors? Et bien je pense sincèrement que l'écriture fait partie d'un tout. D'ailleurs ce qui se rapproche aujourd'hui le plus des philosophes du XVII-XVIIIèmes et de pa smal d'écrivains, c'est l'astrophysique. Aujourd'hui il faut vraiment arrêter cette fracture qui se fait entre science et pensée, imaginaire.
D'ailleurs j'ai appris il y a une semaine qu'une bonne partie des meilleurs S partaient en prépa littéraire pour des études, justement, qui se rapproche de l'astrophysique, comme la géographie, ou littéraire, ou plus scientifiques (l'ESA, l'agence spatiale européenne, demande une qualification de ce type à ses scientifiques et ingénieurs.).
Reste que je vois vraiment pas pourquoi un amoureux de la lecture -ou de l'écriture- ne pourrait pas étudier les sciences?

Je te rejoins tout à fait Ezumiyr. Les scientifiques peuvent être de vrais (et grands) rêveurs. L'incompatibilité n'existe que dans la tête des gens. Perso, mon cas est plus grave, car je ne suis ni un scientifique ni un littéraire. J'essaie de me débrouiller dans les deux domaines. La polyvalence est une forme de richesse bien utile pour l'adaptabilité, première qualité de l'homme (de la femme) moderne.

Pour ma part, je viens de sortir d'un long temps où je n'ai lu que des livres de genre fantasy ou fantastique par le simple fait qu'ils me faisaient rêver. Puis, j'ai évolué. J'ai pensé qu'il fallait mieux lire des classiques, des histoires de vie et des contes philosophiques. Bref, je m'y suis mis vraiment depuis ma rentrée en seconde. Et je suis tout bonnement ravi. Je ne savais pas que de tels bouquins m'apporteraient l'enthousiasme à chaque lecture. Les Bernard Werber sont fantastiques, ainsi que les Anna Gavalda. Les classiques sont légèrement moins bon, mais j'ai bien aimé Rhinocéros et le Bourgeois Gentilhomme. Bref, je débute juste mon apprentissage littéraire !

Il est vrai que ce pont entre ces deux domaines est purement psychologiste et n'a aucun interêt. sans la littérature on ne vivrait pas, et sans les maths et la physique non plus. Le tout forme un tout... Mais quand on ne comprend pas en math, on est obligé !

Je ne dis pas que je suis contre les S...mon frère et certains de mes meilleurs amis ont choisi cette filière. Le seul problème est la surenchère que l'on en fait. Apparemment, pour réussir dans la vie, la section S est obligatoire parce qu'elle propose le plus grand nombre de débouchés (sic). On oublie trop souvent que la L en propose tout autant, dans des domaines différents certes, mais pas moins inintéressants. La scission est nécessaire à mon avis (sinon l'apprentissage serait trop superficiel) mais elle est beaucoup trop accentuée...Car pour être physicien, il faut une bonne dose d'imagination et pour exercer un métier littéraire, il faut faire preuve de logique.

Au niveau littérature, je suis tombée dans le fantastique il y a près de dix ans et je ne m'en suis toujours pas relevée! Ce qui ne m'empêche pas de lire classiques et romans modernes. Ah, les classiques, de pures merveilles tant sur le plan imagination que stylistique...Les Misérables est un chef-d'oeuvre, tout autant que Le rouge et le noir...Les romans modernes, au point de vue stylistique, sont bien moins bons, l'écriture est devenue d'une simplicité...Mais les histoires enchantent toujours autant.

Très franchement, les livres que je déteste lire et qu'on m'oblige à lire à l'école (en général) e sont les livres du genre Corneille, Montesquieu, Balzac ou d'autres de cette époque.
Même si je ne dis pas que ce que font les profs c'est bien...
Avant de lire le livre, je dis " je suis sûr que je pas aimer"

Et ben comme quoi à la fin j'aime bien...
Mais ça ne veut pas dire que j'en lirai tout le temps...
De temps en temps, mais pas les uns après les autres...

Ce que je continuerai à lire et ça j'en suis sûr, vraiment, ce sont les livres, de fantazy, d'espionnage, d'aventure, de cape et d'épée...

Et je ne peux pas lire aussi les histoires d'amour... comme Roméo et Juliette...

voilà tout pour l'instant...


Et moi je vais faire ES mais ça ne veut pas dire que je vais aimer ça... on verra bien au mois de décembre au moins....